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Un petit tour en Australie, pour commencer

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Retour sur Nouméa et retour tout court

Anita et ses 2 fils dans "notre" appartement Les grooos fruits ! Bye bye place des cocotiers Bye bye Nouméa Bye bye beau lagon et ta barrière de corail

Anita et ses 2 fils dans "notre" appartement
Anita et ses 2 fils dans "notre" appartement 

De retour à Nouméa, je reprends le karaté et l’espoir de faire du kite. Je me mets à travailler dans un centre de loisirs, ça faisait longtemps, ça fait plaisir !

Le jubilé de Karembeu occupe toutes les pensées début juin. La match de l’équipe de France contre les calédoniens est minable, enfin.

Et après plus de 9 mois de balade de l’autre côté du globe, je tourne la dernière page de ce voyage qui me laisse tant de belles images, de belles rencontres, de merveilleuses aventures.

 

Et si c’était par la fin que tout recommençait !

 

 

 

 

 

Ouvéa

Djoudjou devant l'aquarium La plage de l'hotel Paradise Mouly Les falaises Tortue aperçue dans le trou aux tortues bien sûr

Djoudjou devant l'aquarium
Djoudjou devant l'aquarium 

Le 17 mai, je survole Ouvéa, la plus sauvage !! Contrairement aux 2 autres, ici ne poussent presque que des cocotiers ( et pas mal de Marie…mais ça ne se voit pas de l’avion), on ne remarque presque aucune habitation, et ce n’est que le début.

 

 

En arrivant, on remarque que la vie ici est différente, moins… évoluée. Peu de personnes ont une voiture, le stop est bien plus courant. Nous trouvons une solution avec Djoudjou (encore une amie du karaté qui m’héberge pour la fin de ce périple) pour revenir au village St Joseph. Sur le chemin, nous nous arrêtons à l’aquarium, moins grandiose que celui de Maré, mais joli endroit tout de même.

 

 

Le lendemain, nous trouvons quelqu’un à louer pour nous promener. Alors nous voyons la pointe sud, Mouly et son pont, les falaises, l’hôtel Paradise très joli pour les personnes qui veulent rester dans un transat à siroter des cocktails, et enfin le warf pour les paquebots.

 

 

Sur cette île, la plupart des foyers n’ont pas l’eau courante, alors voyez ma surprise quand après m’être lavée dans une bassine à l’eau froide et sans lumière ( parce que je croyais qu’il n’y en avait pas), j’aperçois Djoudjou devant un écran d’1m50 !! Oui, après tout on a pas besoin d’eau pour transformer sa chambre en cinéma…

Cependant la sécheresse est un gros problème de l’île. La plupart de la population locale vit de ses cultures. Mais au-delà, j’ai découvert des personnes vraiment accueillantes, comme on en trouve plus beaucoup en Europe, qui semblent être heureux de ce qu’ils ont. Je crois que les kanaks sont un peuple très pacifique, ils sont calmes et heureux. Mes quelques jour avec eux ont été absolument paisibles.

Je peux juste me demander comment cette culture si différente de la notre va évoluer sous nos contraintes.

 

Lifou (ah, ah, un air de ressemblance avec mon mail...)

L'arrivée du ferry Jane et son stand au marché LA plus belle vue de Calédonie Plage de Luengoni Falaise de Xodre

L'arrivée du ferry
L'arrivée du ferry 

Lifou, de l’avion on peut se rendre compte qu’elle est la plus développé, on aperçoit quelques groupements de maison et routes bien tracées. Je suis accueillie par Jane, la femme d’un médecin, karatéka et ami de Justin. Originaire de la Guyane, elle a décidé de vivre de manière traditionnelle. Leur «  maison » est en fait composée de 4 bâtiments : le bâtiment principal avec une pièce commune, 3 chambres et son bureau ( elle confectionne des colliers en perles, graines et coquillages), un bloc pour les sanitaires, un bloc pour la cuisine et enfin la case où ils dorment tous ensemble lorsqu’il fait froid. A part la case, les unités sont principalement composés de tôles.

 Et même si c’est rustique, on s’en accommode bien. Je dois même dire qu’on dort à merveille dans la case, sauf quand les oiseaux brailleurs se réveillent.

 

 

Le premier jour, nous faisons un tour à la baie de Château Brian, bien sûr une magnifique plage avec le lagon turquoise et la sable blanc. Le lendemain je suis Jane sur son lieu de travail : l’arrivée d’un bateau en provenance de Brisbane. Arrivée de bonne heure, je passe du temps sur le ponton à observer les grosses tortues qui profitent comme moi des premiers rayons de soleil. Puis une fois le bateau accosté, j’aide Jane a vendre ses colliers et bracelets. Ensuite je me mêle aux touristes, pour me croire encore un peu en Australie et visiter une petite chapelle décrépie : Notre Dame de Lourde. Disons que la vue du haut de la colline valait le coup. A midi je goûte un plat d’ici : bénitier accompagné de salade de papaye verte, surprenant !

 

 

Le jour suivant c’est jour de marché de Wé, j’en profite pour voir les alentours, et me reposer sur la plage, les journées commencent tôt ici. En soirée je vais  au karaté, ça me change !

 

 

Le lendemain, je profite d’avoir la voiture pour aller visiter la Grotte du Diable : après un chemin dans la brousse, je découvre une grotte à 40m au dessus de l’eau, comprenant 3 salles. Ces salles ont une voûte de 35 m de haut. Elles servaient à la base à des rites traditionnels. Les parois comportent des petites cavités où on déposait des ossements. C’est à l’origine du nom qu’ont donné les colons à cette grotte, son nom kanak se rapportant en réalité à la fécondité.

 

 

Pour le dernier jour, Gawe, une ancienne connaissance du karaté (toujours et encore) me fait visiter le reste de l’île. Tout d’abord la plage de Luengoni, magnifique, bien sûr, puis la falaise de Xodre. J’avoue regretter quand même ne pas avoir visiter plus, notamment les grottes souterraines, disons qu’il faudra que je revienne !

 

Maré

Arrivée sur Maré Case traditionnelle Plage de Patho Trou du guerrier L'aquarium

Arrivée sur Maré
Arrivée sur Maré 

Mais il y a quelque chose que je ne connais pas sur ce beau territoire, ce sont les îles de loyauté : 3 petits joyaux dans le pacifique !! Alors, profitant d’un billet « touriste » combinant les 3 îles, je m’envole le 10 mai au matin vers ma première destination : Maré.

 

 

Je suis logée dans la famille d’une karatékate, Germaine. Ici, c’est la vie dans la tribu. Mais non, non ne vous imaginez pas les sauvages à moitié nus avec des lances… Ca ne ressemble pas du tout à ça. Pour commencer les femmes sont toujours habillées des robes missionnaires, autrement dit sac à patate très coloré où seuls les pieds, les avant-bras et la tête ne sortent.  Puis le père de la famille est fonctionnaire, donc disons qu’il a l’esprit ouvert, déclare que la France a fait certaines choses très moches ( voir les évènements d’Ouvéa en… 1988, je crois), mais surtout, et c’est ce qui fait sa particularité, reconnaît que la France a beaucoup apporté à la Calédonie. Bien sûr elle profite de ses richesses, mais tout d’abord qu’auraient fait les kanaks de ces richesses ( niquel en particulier) sans la technologie pour l’extraire ? Et puis ça fait de des emplois.

Mais le côté tribu se retrouve plus dans les mentalités. En arrivant, un étranger doit faire « la coutume ». Ce qui revient à apporter, manou ( tissu qui servira à faire des vêtements ou autre), tabac et un peu d’argent ( parfois aussi nourriture). En échange ils sont très accueillants et l’étranger a droit à tous les égards. Vous comprendrez mon malaise quand je me rendis compte que j’avais donné les objets pour la coutume au père de famille alors qu’il fallait les donner au chez de tribu. Et du coup, devant ce dernier, je me trouvais bien embarrassée, quand il insistait sur le fait que le respect s’accompagnait d’un « geste ».

La famille qui me logeait avait fait construire une maison en dur. Traditionnellement, ils habitent dans des cases en bois( enfin dorment dedans), et cuisinent à l’extérieur. La cuisine était tout de fois dehors, mais aujourd’hui, le gaz a remplacé le bois ; la case ne sert quasiment plus. Les repas sont à base de riz et d’ignames, qui font pousser dans leur champ. Puisque je suis restée le temps d’un weekend, les hommes allaient à la pêche tous les jours, non pas dans un bateau mais en nageant. Nous avions donc du poisson frais chaque jour.

Côté tourisme, j’ai pu voir la belle plage de Patho, le trou du guerrier, dont la légende raconte qu’un guerrier poursuivi l’aurait sauté dans sa course, l’aquarium : magnifique bassin accueillant des poissons multicolores, et un peu de snorkelling dans la baie déserte de la plage de Pede.

Et puis le 12, direction le petit aérodrome pour s’arrêter à Lifou, certainement la plus jolie des 3 îles.

 

NOUVELLE CALEDONIE

Coucher de soleil sur Bourail La bande du karatéka, Anita au milieu, qui m'héberge La place des cocotiers vu du kiosque Vu sur la baie, près du centre Tjibaou Centre Tjibaou

Coucher de soleil sur Bourail
Coucher de soleil sur Bourail 

Bon aller, je m’y colle, non recolle ou peut-être re recolle. Oui cette suite a déjà été écrite deux fois, mais deux fois l’ordinateur a buggé avant l’enregistrement, ce qui est passablement décourageant comme beaucoup doivent le savoir.

 

 

Alors je reprends, pour qu’on se remette dans le bain : après 8 mois de petites aventures au pays des kangourous, je m’envole le 14 avril direction NOUMEA !!

 

 

Après quelques dizaines de minutes de vol, ou à peine plus, j’arrive, aucun doute possible. L’eau est turquoise, la barrière de corail forme une auréole magnifique autour de cette petite île, la chaîne apparaît verte vif, quelques îlots se détachent, et cette luminosité… Oui, malgré ces mois passés dans des paysages incroyables, je dois reconnaître que la beauté de la Calédonie reste à couper le souffle. C’est vraiment paradisiaque !!

 

 

Je retrouve tout d’abord mon oncle et ma tante, et partage avec eux 1 semaine à Bourail, deuxième plus grande «  ville » du territoire. Mais pour beaucoup, ce ne serait qu’un petit village. Il faut savoir que, jusqu’à ma dernière visite en 2004, le marché était à même le sol, et la gamme de produits est très restreinte. Si vous cherchez autre chose que tarot, igname ou banane, ça peut être difficile. La seule évolution : le marché possède maintenant de jolie tables en béton et un toit.

Bourail est également à proximité du meilleur spot de kitesurf de toute la Calédonie. Mais, il y a un mais, à cette saison le vent est très faible. Il m’a été impossible de pouvoir sortir mon kite.

 

 

Ensuite direction Nouméa, retrouvaille avec le sensei de karaté, et connaissance des nouvelles têtes, je reprends mes marques ( le port, la place des cocotiers, le dojo…), visite du centre Tjibaou, reprise du karaté, et prière pour que le vent se lève et que mon kite goûte à l’eau du lagon.

 

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