Darling Harbour

Le 10 avril je quitte Adélaide pour Sydney.
So happy to be back !!!

Après une installation dans un bakpak sympa, un peu de shopping, trouver une solution pour récupérer mon kite, voir quoi faire avec la tonne d'affaires de j'ai ( non pas que j'en ai tant que ça, mais avec un kite surf...).

Au final, le père de Jerry m'aide à récupérer mon kite et m'invite à diner pour shabbat, 17 personnes à table, c'était aussi son anniversaire, un peu mal à l'aise au début la Delphine. Mais délicieux diner.

Le 13, c'est la course entre l'achat d'une valise, tout emballé et l'envoyé par bateau pour la France avant 13h.
Derniers achats, derniers souvenirs, dernier diner avec mes amis australiens, dernière balade dans Sydney. Et pour ce dernier jour, ils se sont lâchés : festival thaïlandais, marché d'arts aux Rocks, contorsionniste à Circular Quay devant le pont et l'opéra.

Le temps aussi s'est lâché : orage et pluie parsemé d'éclaircies.

L'hiver arrive, il est temps de migrer. Bye bye Sydney, bye bye Australia, direction International Airport ce lundi 14 avril au matin.

Et après un retard de 30 min de la navette alors que j'étais juste en temps, un débat pour faire passer tout mes kilos en trop, un remaniement de mes sacs et de leur contenu, un paiement de 53,6$ pour 54 ( tout ce qu'il me restait),  avoir apporté mon gros sac de kite à l'endroit pour bagages surdimensionnés, la perte de mon sac de couchage, l'avoir retrouvé entouré de 4 policiers, avoir remercié ces messieurs pour en avoir pris soin, avoir couru au passage de douane, avoir attendu mon tour alors qu'il me reste à peine 30 minutes pour sauter dans l'avion, avoir couru à la taxe, avoir parlementé avec ce monsieur qui voulait que je lui présente mon kite alors qu'il était en soute, avoir quand même récupéré la taxe du kite, avoir couru -avec un sac à dos bourré, un sac de voyage, un didgeridoo, un sac de couchage, une veste et un sac à main- jusqu'à la porte d'embarquement pour arriver au dernier appel, avoir laissé mon didgeridoo considéré comme objet dangereux à l'hôtesse de l'air, et après un retard et 2h50 de vol j'aperçois les côtes de la Nouvelle Calédonie.

Et vous savez quoi???

...

Après avoir vu Sydney et la magnifique randonnée de Manly, les paysages sauvages de tasmanie, les côtes escarpées de la Great Ocean Road, les nombreux parcs nationaux australiens, de bleu de l'océan indien, le récif de corail de la côte ouest et sa faune, les dauphins, les plages paradisiaques de Broome, les crocodiles du territoire du nord, les falaises gigantesques, les rivières sèches ou débordantes, vertes ou brunes, les terres rouges aborigènes, les cascades, le désert... et j'en oublie tellement.
Et bien même après avoir vu tout ça, la Calédonie c'est d'une beauté à couper le souffle !!!!


Imaginez ces collines d'un vert profond, ses côtes de sable blanc, et l'eau si turquoise quand le soleil y laisse un de ses rayons, les récifs de corail, le lagon...

Ne vous inquiétez pas vous aurez des images de tout ça d'ici peu !!

Arrivée sur la ville, les mines

Après une nouvelle journée dans le bus Greyhound, me voilà arrivée à proximité de Cooper Pedy.

Avec le coucher de soleil sur les mines, le paysage est particulier : alors qu'à Alice Springs, le désert était vert, ici que du sable à perte de vue, et des tas de sables indiquant la présence de nombreuses mines.
Un gros écriteau indique d'ailleurs sur l'une d'elles : " Tom's working in the opals mines".
Je m'installe dans un backpacker underground, surprenant : les chambre sont dans des alcoves creusées dans la roche. Et le bar abrite deux étranges créatures : des lézards à piquots.


Le lendemain le programme est de visiter le maximum possible avant de remonter dans le bus pour Adélaide.
Je commence par l'église voisine du backpacker, une église sous-terraine bien sûr.
Toute la ville fût construite sous terre pour se protéger de la chaleur.

Je traverse ensuite le centre ville, et grimpe au point de vue dominant la ville, si différente.
A proximité, un jardin de sculptures également particulièrement étranges. Elles sont composées d'écran, de voitures chrashées, de clavier, de roues, râteaux et autres ustensiles de toutes sortes.

Petite marche ensuite jusqu'à la Catacombe Church, son nom en mémoire des catacombes de Rome. Et, avec sa position sous-terraine, c'est tout ce que cette église à en commun avec les catacombes.

Longue marche jusqu'à Underground Potery, mais qui était fermé. Le propriétaire me dépose gentiment au pied d'un musée sur la ville et ses mines.

L'après-midi se déroule avec la visité du musée de la ville, retraçant l'histoire de la ville depuis ses débuts, mais aussi exposant des maquettes d'animaux préhistoriques de cette région.
Ensuite, je fais un tour à quelques galeries d'art avant de me joindre au tour organisé par le musée.

Après un film intéressant sur la ville ( et oui encore), nous visitons une maison underground et une ancienne mine.

Les mines sous la ville sont désormais interdites. Mais une famille désirant construire une nouvelle pièce pour un jacuzzi, découvra une niche d'opales en creusant cette nouvelle pièce. Leur maison compte désormais 22 chambres ( 3 à l'origine). Bien que les mines soient interdites, les rénovations et agrandissements sont autorisés dans la limite du terrain acheté, et s'ils restent suffisamment loin de la propriété voisine.


Après cela, retour au backpacker, retour au bus et départ vers Adélaide. Arrivée le 9 au petit matin. Après l'achat de mon billet d'avion pour Sydney et quelques heures de shopping dans ma ville australienne favorite, je décolle.

Simpsons Gap

La dernière chose que je voulais voir dans le coin était les Mac Donnels Ranges, un grand parc national.

- Tout d'abord nous nous arrêtons à Flynn's Grave, une grosse roche ronde pour commémorer un médecin célèbre.
Seulement ceci est à l'origine d'un nouveau conflit avec les aborigènes : en effet, les autorité voulaient une pierre parfaitement ronde ou presque et l'ont prise à Devil's Marbles, un site aborigène.
Pendant presque 40ans ( et non pas 20), les femmes aborigènes ont réclamé le retour de la pierre.

Effectivement, il faut savoir que lorsqu'une femme accouchait, elle se retirait dans un endroit réservé.
Si l'un enfant naissait anormal, il ne revenait jamais au camp, si des jumeaux naissaient, le second né ne retournait jamais au camp.
Et le lieu d'où a été prise la pierre, correspondait au cimetière spirituel de ces enfants : chaque pierre correspondait à l'un des enfants. D'où la colère des femmes.
Le 4 septembre 1999, la pierre leur fut rendue.

- Deuxième arrêt : Simpsons Gap, passage dans une falaise de quartz dur, et lieu de prédilection pour les Black-footed Rock-wallabies.

- Puis petite rando à Standley Chasm

- Un lieu important dans la culture aborigène : The Ochre Pits, lieu où les aborigènes venaient extraire les roches colorées utilisées ensuite pour la peinture servant pour les décorations corporelles lors des rites.

- Ormiston Gorges, lieu apprécié par les artistes pour ses couleurs intenses

- Vue sur le Mont Sonder, en forme de femme couchée. La légende aborigène veut qu'une femme tomba enceinte sans être mariée. Elle fût alors transformée en pierre et repose ici depuis.

- Déjeuner dans un restaurant qui fait aussi Gallerie pour un artiste célèbre : Namatjira. Non loin de là, Helen Gorges

- Et puis, pour finir en beauté : baignade dans Ellery Creek. Eau un peu fraîche, mais la vue du bain vaut le coup; et puis il n'y a pas de crocodiles ici !!

Lever de soleil derrière Uluru

Le 5, réveil à 5h, mais c'est pas des vacances ça !! Mais le jeu en vaut la chandelle : petit-déjeuner devant le soleil qui se lève, cette fois, derrière Uluru.

Pour la suite, j'avais décidé de ne pas grimper l'Uluru. L'explication : Uluru est considéré comme un haut lieu spirituel par les aborigènes. Il est considéré comme l'un des lieux principaux de la Création, donc servait pour les rites, et serait habité par les esprits de leurs ancêtres.

Lorsque les Blancs sont arrivés, ils se sont attribués toutes les terres qu'ils désiraient. Ensuite, avec la reconnaissance du peuple aborigène, ils ont rendus une partie de leur terres à leur propriétaires initiaux. Il est dit que les aborigènes ont acceptés la création du parc d'Ayers Rock. Cependant craignant que les touristes refusent de payer sans pouvoir grimper le caillou, l'accès est resté ouvert.Cependant les aborigènes demandent activement de ne pas monter.

De toutes les façons, l'accès au chemin était fermé ce jour-ci, car trop de vent. Et ici aussi il y a eu de nombreux accidents, blessés et morts. Différentes causes : chaleur, difficulté du chemin, chute...

Nous avons donc fait le tour du monolithe avec le groupe avant de rentrer sur Alice Springs.

Une partie de Kata Tjuta

Le 4, direction Kata Tjuta ou les Olgas, Valley of the Winds. Magnifique !! Randonnées au milieu de ces énormes rocks rouges, paysages à couper le souffle... mais difficile de décrire, il faut le vivre ! !

Après un BBQ ( ca me manque déjà), nous passons l'après-midi dans le centre culturel de Uluru. Et puis plus attirant : coucher de soleil sur Uluru ou  Ayers Rock, image la plus connue de l'Outback australien. Avec la disparition du soleil le caillou passe du jaune orangé au rouge.